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    RIEN.

    C'est fou comme ce mot par sa simplicité dégage une force incroyable.

    le Rien c'est comme un vide qui nous offre toutes les possibilités d'y mettre ce que l'on veut !

    le Rien, c'est comme une épuration qui permet les reset, les formatages...

    le Rien c'est comme le néant, le trou noir qui condense l'énergie avant la création de toutes choses.

    Rien où tout se substitue, le silence, les émotions. Essayez un instant, de dégager de votre esprit tout ce trop plein d'informations et de pensées, pour arriver au Rien, au vide.

    C'est alors que la conscience devient non plus une mécanique de pensée, mais un espace, fait du vide et de l'absence, absence de pensées, d'opinions, fait de son espace comme une nouvelle maison que vous venez d'acquérir et qui ne demande qu'à y être meublée.

    Douglas Harding raconte son expérience :

    « Le plus beau jour de ma vie – ma nouvelle naissance en quelque sorte – fut le jour où je découvris que je n'avais pas de tête. Ceci n'est pas un jeu de mots, une boutade pour susciter l'intérêt coûte que coûte. Je l'entend tout à fait sérieusement : je n'ai pas de tête.

    Je fis cette découverte il y a dix-huit ans, lorsque j'en avais trente-trois. Tombée soudainement du ciel, elle répondait néanmoins à une recherche obstinée ; pendant plusieurs mois, j'avais été absorbé par la question : qu'est-ce que je suis ? Que cette découverte se soit produite dans les Himalayas importe peu ; c'est pourtant , dit-on, un lieu propice à des états d'esprit supérieurs. Quoi qu'il en soit, ce jour, très clair, très calme, et cette vue du haut de la crête où je me trouvais, par-delà les brumes bleues des vallées, vers la plus haute chaîne de montagnes du monde, avec parmi ses cimes enneigées, le Kanchenjunga et l'Everest, voilà sans doute ce qui rendit cette scène digne de la vision la plus haute.

    Il M'arriva une chose incroyablement simple, pas spectaculaire le moins du monde : j'arrêtai de penser. Un état étrange, à la fois alerté et engourdi, m'envahit. La raison, l'imagination et tout le bavardage mental prirent fin. Pour la première fois, les mots me firent réellement défaut. Le passé et l'avenir s'évanouirent. J'oubliais qui j'étais, ce que j'étais, mon nom, ma nature humaine, animale, toute ce que je pouvais appeler mien. C'était comme si à cet instant, je venais de naître, flambant neuf, sans pensée, pur de tous souvenirs. Seul subsistait le Maintenant, ce moment présent et ce qu'il me révélait en toute clarté. Voir, cela suffisait ».

     

     

    Tout est finalement question de vacuité.

    Ce n'est pas parce que l'on ne voit rien, qu'il n'y a rien. En physique avant que toute chose naisse et soit perceptible, elle est énergie. Là où il nous semble n'y avoir "rien" est le début de la Manifestation en latence. Comme le désir qui fait naître les choses. Chacun de vos désirs, de vos pensées fait naître votre monde, et vous renvoie cette perception que vous vous faites du monde. comme cet écran blanc qui permet la projection des images, celles de notre Vie.

    Bref le rien n'est pas rien ! ce sera la pensée du jour !


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    Proverbe du jour :

    A la saint Augustin, on se bouge le popotin !


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    L'autre jour, tu m'as dit : "j'ai la certitude que l'on est tous fait pour quelqu'un !".

    C'est bizarre que tu me dis ça, car j'ai cette certitude quand je te vois !

     

     

     


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    Si je n'étais pas une femme

    Je serais un homme lesbien j'en suis sûre...

    Photo : Stas

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    Il suffit juste d'y croire pour l'attirer vers vous.
    Il suffit juste de ne pas fermer votre coeur...

    Photo : Ines 

     


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